Balisée en jaune, cette randonnée sur le chemin de la Résistance est d’une distance totale de 8 km. Elle vous mène sur les traces du plus gros maquis de la région, le maquis de l’Étang-Neuf.

Un panneau situé face à l’église de Grandchamp marque le départ de cette randonnée.

À la découverte de ce site magnifique préservé :

La création de ce maquis en juin 1944 résulte de l’installation du poste de commandement du réseau Jean Marie Buckmaster puisque les maquisards devaient assurer la sécurité du PC. Toutefois, situé au centre d’un carrefour stratégique allant du Jovinien au Loiret en passant par la Puisaye, les maquisards de l’Étang -Neuf ont aussi participé à des attaques surprises contre des convois allemands, comme à Sépeaux le 24 juillet 1944. Entre juin et juillet 1944, près de 150 maquisards ont vécu ainsi retranchés dans les bois sous le commandement d’André Soustre. La vie au maquis nécessitait des mesures de sécurité indispensables : Des éléments de défense (fusils mitrailleurs, barbelés) étaient disposés autour du camp, lequel comprenait des baraquements, une cuisine roulante et une cuve à eau potable. Fin juillet 1944, le maquis repéré par l’ennemi est évacué, la majorité des maquisards se regroupe près de Grandchamp dans une ferme réquisitionnée, au lieudit Le Bréau, dite aussi ferme des Espagnols en raison d’une forte concentration de bûcherons espagnols travaillant dans ce secteur.

Vers la mi-août, ils forment la 2ème compagnie qui participe à la libération du département. Après la libération de l’Yonne, beaucoup s’engagent au sein du 1er Régiment des volontaires de l’Yonne, poursuivant ainsi le combat dans les Vosges et en Alsace jusqu’à la fin 1944.

Les premiers chemins de la Résistance dans l’Yonne

En partenariat avec le Conseil général et les collectivités locales, l’association ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne) a inauguré les premiers chemins de la Résistance. La première inauguration a eu lieu le 7 juillet 2012 à Aillant-sur-Tholon, elle concernait la réalisation de six chemins de randonnées menant sur les lieux des maquis de l’Aillantais et du Charnycois.

j.l