Interview de Bernard Lecomte : être confiné à Charny, il y a pire !

Chaque année, à Festiv’Arts, tu nous proposes une conférence sur tes sujets de prédilection : le Vatican, le Kremlin, la Bourgogne, la presse. Cette année, quel sujet avais-tu l’intention d’aborder ?
Bernard Lecomte. Cette année, je pensais raconter l’histoire du KGB, sur laquelle je travaille depuis trois ans  pour un livre qui doit sortir chez Perrin à la fin du mois d’août. L’histoire des services secrets soviétiques, qui commence tout de suite après la révolution d’octobre 1917, s’est beaucoup enrichie après la chute de l’URSS en 1991 : les archives se sont ouvertes, au moins en partie, et beaucoup d’anciens espions ont raconté leurs Mémoires. J’ai pris un grand plaisir à reconstituer cette histoire incroyable à partir de ces nouvelles informations.

Retour au Kremlin, donc, après avoir consacré beaucoup de temps aux « secrets du Vatican ». Moscou, Rome : pourquoi cette fascination pour ces deux endroits que tout oppose ?
BL. Le hasard a voulu qu’en trente-cinq ans de journalisme, notamment pour La Croix et pour L’Express, je passe beaucoup de temps au Kremlin (à cause de Gorbatchev) puis au Vatican (à cause de Jean-Paul II). Ces deux lieux de pouvoir sont des mines d’or pour un journaliste d’investigation qui y découvre des personnages, des situations, des histoires extraordinaires. Et aussi beaucoup de secrets, de mystères, de mensonges, de silences… Enfin, autre point commun : on n’y entre pas facilement !

Comment un écrivain comme toi a-t-il traversé ces deux mois de confinement ?
BL. Quand on habite un village près de Charny, en pleine Puisaye, qu’on a un jardin en fleurs et des milliers de livres dans sa bibliothèque, franchement, on n’est pas malheureux. Mais on mesure aussi à quel point le confinement est contre-nature : un écrivain qui ne rencontre pas ses lecteurs, de salons en conférences, travaille vite en vase clos. On n’écrit pas pour soi, mais pour des gens en chair et en os ! Seul, curieusement, on perd beaucoup de sa concentration, comme me l’ont confirmé beaucoup d’historiens, d’essayistes ou de romanciers à qui l’inspiration, en effet, est vite venue à manquer.

Quelle leçon tires-tu de l’incroyable crise que nous venons de vivre ?
BL. Que toute crise violente révèle les hommes, en bien et en mal, ceux qui jouent collectif, ceux qui jouent perso, etc ! Je préfère évidemment en retenir les actes de générosité, les gestes de gratitude, les idées nouvelles, les marques d’espérance. L’humanité a décidément des ressources incroyables. Regarde, il y a sept siècles, en Puisaye, comment le coronavirus de l’époque, qui s’appelait la « peste noire »,  a inspiré les auteurs de la « Danse macabre » de La Ferté-Loupière ! Dans toutes les aventures humaines il y a des drames et des malheurs, mais il y a aussi des choses magnifiques et des signes d’espoir !

Propos recueillis par Gaëlle Jannot

Les deux derniers romans de Laëtitia Constant

Ben & Charlie (romance). Rappelez-moi qui a dit de toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on attérit dans les étoiles ? Parce que moi je me suis crashée en plein vol. Résultat : à trente et un ans, je suis clairement plus proche du trou que du firmament. Quant à mon rêve ? Il est hors de portée et ma mère me fait payer ma traîtrise à la moindre occasion. Alors, quand le Destin m’offre l’opportunité de reprendre ma vie en main, je la saisie et fais mes valises pour le Cap-Ferret, terre de mon passé. Comment aurais-je pu prévoir que mon existence basculerait une nouvelle fois ? Le Benjamin, celui qui m’a brisé le coeur douze ans auparavant en disparaissant sans un mot, est de retour et semble décidé à se faire pardonner. Et si les secondes chances n’étaient pas celles que l’on croit ?

Lâchez-moi le jupon (nouvelle). Je suis Juliette. J’ai un super job, une jolie famille, deux poilus et une maison. Mais voilà, depuis 12 ans, j’attends désespérément que Jules me demande en mariage. Alors quand monsieur se lance enfin, je saute de joie et débute les préparatifs avec enthousiasme. Enfin… jusqu’à ce que je me retrouve prise dans un incontrôlable tourbillon à en devenir chèvre. Et si on me lâchait le jupon? Drôle et un poil autobiographique, Lâchez-moi le jupon ! est une nouvelle humoristique qui dédramatise à coup de Converse le sacro-saint choix de la robe de mariée.

Pinceaux et stylos de Dominique Villaes

Dominique Villaes est peintre et écrivain. Elle trouve l’inspiration dans la nature. Originaire du sud de la France, elle a eu le coup de cœur pour l’Yonne en général et Tonnerre en particulier où elle est installée.
La couverture de son livre La face cachée de la vie est un de ses tableaux. Dominique Villaes était présente à l’édition 2019 du Festiv’Arts, elle a également tenu à participer à cette édition virtuelle. 

Le Morvan inspire Sandra Amani

Sandra Amani est originaire du Morvan. Ce vaste massif granitique au cœur de la Bourgogne est source d’inspiration pour l’écrivain. Après avoir écrit trois romans fantastiques pour la jeunesse, elle a connu le succès avec Légendes du Morvan. Depuis, elle a écrit de nombreux ouvrages sur les légendes de Bourgogne.
En 2010, elle écrit Les Mystères du Nivernais puis en 2011, elle scénarise les Légendes du Morvan pour leur parution en bande dessinée. En 2017, elle revient à la fiction avec Les chemins du mystère.

Retrouvez tous ses livres: www.tempsimpossible.com

Le premier roman de Nadine Szczepocki

Nadine Szczepocki a publié en 2018 son premier roman Quatre, Cinq, Six… Cueillir des cerises chez Librinova. L’auteure a grandi à Toucy, en Bourgogne. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle adore lire, écrire, voyager et partager. Après des études en langues étrangères, elle devient assistante de direction et chargée de communication interne au sein d’un groupe d’envergure international. Elle aime les traces du passé, les rencontres, les personnes âgées dont les yeux pétillent et dont les souvenirs sont les ultimes passerelles vers le monde d’avant l’oubli.

Elle a jeté sur un cahier d’écolier les premiers mots de ce roman il y a bien longtemps et n’en a jamais cessé l’écriture, librement inspirée des souvenirs partagés avec sa grand-mère, couturière dans les années vingt. Ses héroïnes ont mûri et se sont construites avec elle au fil des années et c’est aujourd’hui avec émotion qu’elle vous confie le destin de Garance, Armelle et Rita.

Les multiples facettes de Carole-Anne Eschenazi

Carole-Anne Eschenazi est une auteure aux multiples facettes. Philosophe de l’imaginaire, conteuse d’histoires, experte en cinéma, créatrice de jeux divinatoires et spécialiste du développement par l’imaginaire, elle superpose ces différentes casquettes créatives avec enthousiasme et cohérence. Elle anime également un blog et une chaîne youtube. Son univers se veut toujours inspirant, vecteur de réflexion et d’émotions fortes, et pourvoyeur d’outils puissants de transformation.

Sont déjà parus :

  • Deux romans : Les 12 travaux d’Emeraude Kelly et Et si tu redistribuais les cartes de ta vie ? (éditions Eyrolles et J’ai Lu).
  • Deux jeux de tarots divinatoires : le Cat Tarot et Le Tarot de la Nuit, (éditions Lo Scarabeo).
  • Un recueil de contes : Par le chemin des contes (éditions Babe Alone).
  • Un guide ludique : 50 exercices pour devenir la meilleure version de vous-même (éditions Eyrolles).
  • Un diptyque amoureux : Les caprices de Cupidon (éditions Babe Alone).
  • Une saga en 6 tomes autour des thématiques de l’accueil familial : Les Anges Gardés (éditions Chronique Sociale).
  • Un recueil de nouvelles : Extrasystoles (éditions Cent Mille Milliards).
  • Un manuel de développement personnel : La Méthode du Héros (éditions Ellébore).
  • Un essai-témoignage : Ma balance et moi (éditions Ellébore).

Sont à paraître :

  • Son troisième roman : Le jour où nous serons à nouveau face à face (éditions Babe Alone).
  • Un guide complet sur le tarot : Se développer et s’épanouir avec le tarot divinatoire (éditions Eyrolles).
  • 3 nouveaux jeux divinatoires, chez Lo Scarabeo, US Games, et Alliance Magique.

Découvrir son blog : lesmondesdecaroleanne.com

Les univers de Michèle Fanelli

Demeurant dans un petit village, Gisy-les-Nobles, situé en Bourgogne, Michèle Fanelli est un auteur qui a commencé à écrire pour ses petits-enfants. Puis, encouragée par son entourage, elle a publié son premier roman, La Destinée de Mathias, qui a reçu un prix « Coup de cœur » décerné par le président, M. Noël, du Groupement des écrivains médecins (GEM) au Salon du livre de Moret-sur-Loing (77) en octobre 2017. Elle s’attache à retrouver, dans ses écrits, les valeurs d’amitié et de partage à l’encontre des despotes ou méchants qui règnent sans vergogne. Elle défend également les droits de la nature contre les ravages infligés par les conflits…

Les Festiv’Arts#3 en BD avec Christian Flamand

Dessinateur chez Pif Gadget entre 1973 et 1980, puis illustrateur et graphiste dans l’Yonne, Christian Flamand signe en 2008 en temps que scénariste le premier opus de Vacances à Saint-Prix (Editions Akiléos), dessiné par son fils Julien. Un deuxième volet de ce récit autobiographique est sorti en 2010. Le troisième et avant-dernier tome de la série est actuellement en préparation.
Pour le Festiv’Arts, Christian Flamand a donné un cours de BD et a rendu compte en dessins de ce festival virtuel.

  

Annick Pussin et Colette Hubert racontent les clochers

Annick Pussin et Colette Hubert ont écrit à quatre mains le livre Histoires des clochers de l’Auxerrois. Les auteures projettent de couvrir l’ensemble des clochers (par territoire) du département de l’Yonne. Un ouvrage sur les clochers de Puisaye est en préparation. 
Les deux Icaunaises ont également signé des livres individuellement.